
Le Désir, dans la prééternité des prééternités, est l’Absolu, – en Lui, à Lui, de Lui, Il apparaît, en Lui, Il a paru ; Le Désir n’est pas contingent, puisqu’Il est l’attribut d’entre les attributs pour celui qu’Il a tué et qu’Il ressuscite. Ses attributs sont de Lui, en Lui, non pas choses créées, le créateur d’une chose est celui qui projette ses choses. Quand Il a déclenché le début, son Désir a projeté un attribut dans ce qui commençait, et le Désir y a fait chatoyer son chatoiement. Le Lam avec l’Alif adjoint s’est composé, tous deux ont ainsi prédestiné « Un ». Par la différenciation, ils sont deux, par leur réunion, mais leur seule différence c’est celle du serviteur et de son Seigneur. Telles sont les réalités, le feu du Désir les enflamme au Réel, qu’elles en soient proches ou lointaines. Elles s’amenuisent, perdant leurs forces, plus elles deviennent éperdues d’amour, – et les forts, à mesure qu’ils s’éprennent, se font humbles.
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Husayn Mansûr Hallaj, Dîwân
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