
Notre mort la voici : noces d’éternité
Son secret, quel est-il ? – « Lui, Dieu, est un. »
Le soleil se disperse aux lucarnes :
Que les lucarnes se ferment et le nombre s’en va
Ces nombres qui séjournaient dans le raisin
Ne sont plus dans le jus qui du raisin s’écoule
Quiconque est rendu à la vie par la lumière de Dieu
Trouve en la mort de son souffle, ici-bas, une droite assistance
Ne dis pas qu’ils sont bons, ne dis pas qu’ils sont mauvais, ceux-là
Qui sont passés par-delà le bien et le mal
Plonge ton regard dans le Réel et ne dis pas l’invisible
Pour que, dans ton regard, Il plonge un autre regard
Le regard de l’œil, tel fut ce regard
Que ne frappe rien qui soit caché et mystérieux
Lorsque sa contemplation se fait par la lumière de Dieu
En une telle lumière, qu’est-ce qui serait voilé ?
Son secret, quel est-il ? – « Lui, Dieu, est un. »
Le soleil se disperse aux lucarnes :
Que les lucarnes se ferment et le nombre s’en va
Ces nombres qui séjournaient dans le raisin
Ne sont plus dans le jus qui du raisin s’écoule
Quiconque est rendu à la vie par la lumière de Dieu
Trouve en la mort de son souffle, ici-bas, une droite assistance
Ne dis pas qu’ils sont bons, ne dis pas qu’ils sont mauvais, ceux-là
Qui sont passés par-delà le bien et le mal
Plonge ton regard dans le Réel et ne dis pas l’invisible
Pour que, dans ton regard, Il plonge un autre regard
Le regard de l’œil, tel fut ce regard
Que ne frappe rien qui soit caché et mystérieux
Lorsque sa contemplation se fait par la lumière de Dieu
En une telle lumière, qu’est-ce qui serait voilé ?
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Les lumières, bien qu’elles soient toutes lumières du Réel
Ne les dis pas toutes lumières de l’éternel
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La lumière de surexistence, c’est elle la lumière de Dieu
La lumière de l’extinction est propre au corps, ce cadavre
La lumière du feu d’enfer, c’est elle dans l’œil des créatures
Si l’on excepte les yeux que le Réel de son khôl a ornés
Son feu est devenu lumière pour l’Ami
Tandis qu’œil de l’âne est vraiment l’œil de la raison
Ô Dieu, toi qui est le don du regard
L’oiseau du regard s’envole, porté par sa passion pour toi
Le pôle, qui est la sphère des sphères
En quête de toi s’est placé observant les astres
Ou de te rencontrer, fais qu’il obtienne la vision
Ou bien ne le repousse pas en raison de son imperfection
Donne à l’âme de mieux voir, ô toi, en chaque instant
Préviens-la de tomber au pouvoir des tailles fines, des belles joues !
L’œil par toi dans le sommeil qui demeure éveillé :
Un sommeil comme celui-là est perfection, maturité
Cependant il ne trouvera pas en dormant la clé des songes :
Fais-lui quitter son sommeil, quoi qu’il envie
Sinon il s’efforcera, en effervescence il sera
Embrasé par le feu de l’amour envers l’Un, jusqu’au tombeau
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La lumière de l’extinction est propre au corps, ce cadavre
La lumière du feu d’enfer, c’est elle dans l’œil des créatures
Si l’on excepte les yeux que le Réel de son khôl a ornés
Son feu est devenu lumière pour l’Ami
Tandis qu’œil de l’âne est vraiment l’œil de la raison
Ô Dieu, toi qui est le don du regard
L’oiseau du regard s’envole, porté par sa passion pour toi
Le pôle, qui est la sphère des sphères
En quête de toi s’est placé observant les astres
Ou de te rencontrer, fais qu’il obtienne la vision
Ou bien ne le repousse pas en raison de son imperfection
Donne à l’âme de mieux voir, ô toi, en chaque instant
Préviens-la de tomber au pouvoir des tailles fines, des belles joues !
L’œil par toi dans le sommeil qui demeure éveillé :
Un sommeil comme celui-là est perfection, maturité
Cependant il ne trouvera pas en dormant la clé des songes :
Fais-lui quitter son sommeil, quoi qu’il envie
Sinon il s’efforcera, en effervescence il sera
Embrasé par le feu de l’amour envers l’Un, jusqu’au tombeau
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Jalâloddîn Rûmî, Soleil du Réel
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