Oiseaux qui précédez la lumière dans vos
gorges
préparez le chemin de l’aveugle
Vous qui d’une lame mince de frémissement

de chair
traversez la pierre anfractueuse
brisez nos miroirs encore aujourd’hui

.

Lorand Gaspar, Corps corrosifs
.

2 commentaires:

  1. " Dans cette obscurité en lui, prenait naissance cette ardeur affamée, cette folie de vivre qui l'avait toujours habité et même aujourd'hui gardait son être intact, rendant simplement plus amer - au milieu de sa famille retrouvée et devant les images de son enfance- le sentiment soudain terrible que le temps de la jeunesse s'enfuyait..."

    Albert Camus, Le premier homme

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  2. Merci Gilbert !

    Toutefois, la nostalgie ne saurait être un sentiment capable d'atteindre l’essence du temps, lequel, rappelons-le, est, est présent, est imminence, est ouverture. Certes, nous ne sommes (presque) plus des enfants, mais l’enfance, elle, ce jeu, cette ivresse, cette vie, elle, est omni-présente, tel un infini ou un jeu de miroirs en mouvements, l'intime étrangeté qui nous respire

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