. Mon Dieu, je brûle de l'espoir
que les choses qui n'existent pas
adviennent
de voir le bout de la steppe dédaigneuse
où je risque mes pas en aveugle,
et de brûler :
je dormirai, comme un oiseau la joie viendra
m'ouvrir le cœur, comment - je ne sais pas,
et rageusement
tuera le serpent dedans, le monstre, le suspendra
en sang, à la branche, au plus profond humide des bois
du désespoir,
Et, sentinelle aux portes de mon âme,
adoucira de larmes les pervenches de l'attente
en chantant.
que les choses qui n'existent pas
adviennent
de voir le bout de la steppe dédaigneuse
où je risque mes pas en aveugle,
et de brûler :
je dormirai, comme un oiseau la joie viendra
m'ouvrir le cœur, comment - je ne sais pas,
et rageusement
tuera le serpent dedans, le monstre, le suspendra
en sang, à la branche, au plus profond humide des bois
du désespoir,
Et, sentinelle aux portes de mon âme,
adoucira de larmes les pervenches de l'attente
en chantant.
.
.
Bohuslav Reynek, Le Serpent sur la neige (סּ)
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire
Remarque : Seul un membre de ce blog est autorisé à enregistrer un commentaire.