l’ample spaciosité
me conduit et m’accompagne dehors
j’entends
comme les oiseaux lentement passent
ouverte la fenêtre la nuit
silence en fleur et parfum
il est besoin d’interroger le ciel
éclosions muettes
fraîcheur de face et d’étoiles
à cela parole et chant
Peterson me dit
le chant est un babil intime accompagné de mouvement de la tête et des ailes
oui
la nuit le jour en vérité
petite pluie pensée
sur les hauteurs science elysée l’acacia mouillée
le vent
j’entends
va toujours librement offert libre en tranquille
puissance de soi pas moi et le monde
mais un continuum, poésie biologie moi-monde
de la pluie fine
un pin la tourbière il a plu rivière
lente noire et trouble se mêle à la fumée bleu
de brume et d’encens
j’écoute
cherchant sans cesse du regard les rayons du soleil
il s’agit encore de la lune
ou bien
toujours portant ses regards inquiets vers les rayons du soleil
il s’agit encore de la lune
la Terre le Soleil avec la lune
l’éther commun et le lait céleste
la force chaude des astres s’élance dans le devenir
.
.
Lionel André, Sous le Pas
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