
Ouvre tes bras,
j’aime voir comment tremble entre eux
ma mémoire
*
Les arbres se plaisent à écouter l’espace.
Ainsi l’arbre colle-t-il son oreille
à la poitrine du vent
*
Cette lumière qui m’éclaire sans cesse
est toujours une enfant
*
Je nomme le néant et je récompense la vie.
Ainsi parle la poésie au pouvoir du temps
*
Dans notre village l’air est un poète errant.
Les fenêtres sont là qui l’écoutent
*
Je remercie le temps.
Il me prend dans ses bras
et il efface derrière lui la route
Adonis, Pollens
j’aime voir comment tremble entre eux
ma mémoire
*
Les arbres se plaisent à écouter l’espace.
Ainsi l’arbre colle-t-il son oreille
à la poitrine du vent
*
Cette lumière qui m’éclaire sans cesse
est toujours une enfant
*
Je nomme le néant et je récompense la vie.
Ainsi parle la poésie au pouvoir du temps
*
Dans notre village l’air est un poète errant.
Les fenêtres sont là qui l’écoutent
*
Je remercie le temps.
Il me prend dans ses bras
et il efface derrière lui la route
Adonis, Pollens
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