
( un grand merci à Mohamed Boustane )
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Se donne encore à voir la saison, et les champs
De l'été ont encor leur éclat, leur douceur ;
Le vert des prés s'étale avec une splendeur,
Partout où le ruisseau fait dévaler ses flots.
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Tel, par monts et par vaux, s'en va le jour, avec
Son éclat et son irrésistibilité,
Et des nuages vont en paix, dans des hauteurs,
On dirait que l'année s'attarde par splendeur.
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Avec humilité
Scardanelli
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Friedrich Hölderlin, Poèmes 1806-1843
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