l'enfer transparent de l'Arâbâh
nous marchons depuis toujours
dans le corps vitreux embrasé de Dieu
colonnes de sable et gerbes du vent
foulées dans l'aire du pauvre
nous marchons depuis toujours
dans un mur meuble de granits
dans le sifflement du feu qui monte
du sol damassé au rose de poumons

nous marchons depuis toujours

s u r l e s e a u x e n s o n g e d u m o n d e


Lorand Gaspar, Hamsin
(in Sol absolu)
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