Sortir de toute identité fixe, de tout cadre établi, pour trouver un jeu d'énergies et, après avoir nomadisé, se retrouver, se reconnaître autre dans un espace multidimensionnel, polytopique.

Le nomade qui est en chacun de nous comme une nostalgie, comme une potentialité, n'a pas la notion d'identité personnelle, la “conscience de soi” lui est étrangère. Ne disant ni “je pense”, ni “je suis”, il se met en mouvement et, en chemin, il fait mieux que “penser”, au sens pondéreux du mot, il énonce, il articule un espace-temps aux focalisations multiples qui est comme une ébauche de monde. Le mouvement nomade ne suit pas une logique droite, avec un début, un milieu et une fin.

Tout, ici, est milieu
.

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire

Remarque : Seul un membre de ce blog est autorisé à enregistrer un commentaire.