Sur le sol, oui, mais sous le ciel : à la ville, entre nos parquets et nos toits, on n’a ni l’un ni l’autre ; ici, on a l’un et l’autre, le second, par la splendeur de ses consolations, vous vengeant parfois du premier qui manque, à tous les sens du mot, de tendresse.


Le ciel consolant du sol ? Seulement ? C’est peu dire s’il faut y voir la constatation résignée d’une irréductible hostilité. Les beautés du ciel venant éclairer, adoucir les rigueurs d’un sol qu’il s’agit non d’oublier mais d’accepter et de vaincre, le sol transfiguré par le ciel ? A la bonne heure ! Cette fois nous sommes d’accord. Et le programme, d’ailleurs, ne s’appliquera plus au seul Sahara…



Théodore Monod, Méharées

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