pour Emilio Sanz de Soto, in memoriam
dont les lignes s’effaçaient une à une.
J’ai rêvé aussi de ceux qui l’écrivaient
_ l’un d’eux était moi _
Eux aussi s’effaçaient un à un.
Au réveil
il ne restait plus personne.
Et il y avait une seule ligne
qui commençait aussi à s’effacer.
Cette ligne disait :
Seul dieu peut sauver de dieu
Roberto Juarroz, Poésie Verticale. Trente poèmes
traduit par Roger Munier
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