Allez, lève-toi, frappe
notre tambour !
Que soit ressentie l'amitié !
Que les coeurs soient
captivés !
Yehua !
Ici, seulement,
par hasard, nous sommes venus emprunter
seulement nos calumets de tabac, ô,
et nos fleurs.
Ohuaya ohuaya !

Lève-toi, mon ami,
viens prendre tes fleurs auprès des tambours !
Ô ! Abandonne ta peine,
seulement, pare-toi !
On a seulement offert
de précieuses fleurs d'ocote,
seulement sont déposées
les fleurs dorées de cacahoatl.
Ohuaya ohuaya !

Ils chantent bien ici
l'oiseau xiuhtototl, l'oiseau quetzal et l'oiseau
tzinitzcan. Voici d'abord l'oiseau quetzal,
puis viennent lui répondre toutes
les sonnailles ainsi que les tambours
Ohuaya ohuaya !



Anonyme aztèque, chant d'amitié, in La Fleur, le Chant
traduit par Patrick Saurin