Extinction
Le noeud du souffle qui rejoint,
plus haut, l'air lié,
et perdu.
Ce lit dispersé avec le torrent,
plus haut, par ce
souffle.
Pour nous rêver torrent, ou inviter le froid, à travers
tout lieu habité.
De la montagne, ce souffle, peut-être, au début du jour.
L'air perdu m'éblouit, se fermant sur mon pas.
*
Loin du souffle
M'étant heurté, sans l'avoir reconnu, à l'air,
je sais, maintenant, descendre vers le jour.
Comme une voix, qui, sur ses lèvres même,
assécherait l'éclat.
Les tenailles de cette étendue,
perdue pour nous,
mais jusqu 'ici.
J'accède à ce sol qui ne parvient pas à notre
bouche, le sol qui étreint la rosée.
Ce que je foule ne se déplace pas,
l'étendue grandit.
André du Bouchet, Dans la chaleur vacante (1959)
Poésie . Déjà, ce n'est plus d'elle qu'il s'agit. Sa force est dehors, dans la plénitude qui l'entame.
RépondreSupprimerLa poésie d'Andre Du Bouchet comme une lampe dans le jour
amitié Fayçal
Lionel
Sur le sol
RépondreSupprimergisait
une pierre
entourée
de tous
ses départs
différés
merci de votre plénitude, Lionel
amitiés