J’entends la voix du temps :
Le poème – une main de-ci, de-là
Le poème – deux yeux qui interrogent
L’églantier a-t-il fermé
la porte de sa cabane
L’homme a-t-il ouvert
une brèche nouvelle
Une main ici, là-bas
Et la distance oscille entre enfant
et victime
Afin que vienne l’étoile cachée
Et que le monde retourne
à la transparence
Adonis, Mémoire du vent (1991)
[Traduit par Anne Wade Winkowski]
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